Un vaste site industriel réalisé en un temps record

Réaliser en un peu plus d’un an un site industriel de 5 hectares avec quelque 25 000 m² d’espace de stockage extérieur, un hall de production de 13 000 m² et un volume de bureaux adjacent : il y a de quoi être fier. Stadsbader a réussi cet exploit dans la zone portuaire de Gand, où elle a construit une implantation flamande pour le producteur d’acier du Brabant wallon Armasteel. « Des projets ambitieux comme celui-ci sont tout à fait dans nos cordes », affirme Ruben Raeymaekers, responsable de projet.

Fondée en 1971, Armasteel est spécia­lisée dans la découpe, le cintrage, la préfabrication et la mise en place de barres d’armature sur mesure pour tous types de projets de construction et d’infrastructure. Afin de consolider sa position sur le marché, l’entreprise a songé à créer une implantation en Flandre. Elle est allée frapper à la porte de BVI.EU, qui lui a proposé un complexe industriel sur mesure avec un impact environnemental minimal dans la zone portuaire de Gand, un emplacement parfait puisque Armasteel souhaitait organiser l’appro­visionnement en acier principalement par voie maritime. La quête d’un entrepreneur capable à la fois de construire un grand bâtiment sur mesure avec zones de production et de bureaux et de réaliser des milliers de mètres carrés de revêtement extérieur en béton a naturellement mené à Stadsbader.

L’intégration verticale comme atout

« La première phase de notre mission consistait à livrer le nouveau bâtiment industriel étanche au vent et à l’eau », explique Ruben Raeymaekers. « Le grand hall est construit à partir d’une structure de poutres et de colonnes en béton préfabriqué, complétée par des contreventements horizontaux et verticaux en acier. Les parties de la façade situées au-dessus des plinthes en béton sont revêtues de panneaux sandwich en acier gris foncé. Le volume de bureaux adjacent était un peu plus complexe en termes de structure. La structure porteuse consiste en une construction en acier et en béton avec une charpente métallique pour créer un grand étage en porte-à-faux. La mise en place de ce dernier n’a pas été une sinécure, mais grâce à l’expertise de nos ouvrières et ouvriers, elle s’est déroulée vite et sans encombre. Nous l’avons mis en place à l’aide de grues de levage lourdes avant d’en achever l’assemblage. »

Les parties fermées de la façade au rez-de-chaussée sont revêtues de panneaux sandwich en béton blanc, que l’on retrouve également dans les auvents en porte-à-faux entre les différents niveaux. La plus grande partie de la façade est cependant constituée de murs-rideaux avec beaucoup de verre. « Nous étions également responsables de l’aménagement des abords et presque tous les éléments en béton préfabriqué ont été produits en interne (dans notre unité de production Van Maercke Prefab) et posés par nos propres équipes », poursuit Ruben Raeymaekers. L’intégration verticale à laquelle Stadsbader est fortement attachée a donc une fois de plus représenté un atout précieux pour le client.

Des délais serrés

Le calendrier de ce projet était parti­culièrement contraignant. En effet, Armasteel voulait pouvoir utiliser son nouvel hall rapidement. « En construction industrielle, la planification est toujours un facteur essentiel, mais dans ce cas précis, le calendrier était extrêmement serré », relève Ruben Raeymaekers. « Le démarrage de la production était en effet déjà prévu pour mars 2024, ce qui impliquait que le sol du hall devait être coulé en décembre 2023. La structure porteuse du hall a été érigée en béton préfabriqué par deux équipes de montage, chacune équipée d’une grue de gros calibre. Tout s’est déroulé sans problème et, en l’espace d’un bon mois, la structure porteuse était déjà debout, puis le toit et les façades ont également été réalisés à un rythme rapide. Enfin, le sol en béton du hall a été réalisé en six passes de coulage d’environ 2000 m², à raison d’une passe par semaine. Cela s’est également très bien passé, à la grande satisfaction d’Armasteel. »

« Bien que les conditions météo­rologiques n’aient pas été très bonnes, nous avons tout de même réussi à respecter le délai », explique Ruben Raeymaekers. « Le fait que le site ait été mis en service au mois de mars a impacté la poursuite de nos travaux. À ce moment-là, il y avait 5000 tonnes d’acier sur le chantier, ce qui signifiait que nous devions élaborer un phasage bien pensé pour la couche supérieure du revêtement extérieur en béton. Nous sommes très heureux que tout se soit déroulé sans problème. Des projets exigeants comme celui-ci sont tout à fait dans nos cordes, grâce à la rapidité et à la flexibilité dont nous pouvons faire preuve au sein de tous nos départements. »