Design et durabilité main dans la main

Au bord du canal Albert à Wijnegem vit un quartier étonnant, issu de la reconversion d’un ancien site industriel. On y habite, travaille et fait de belles découvertes dans les anciens entrepôts et silos à grain réaffectés, entourés d’espaces verts. Ce lieu magique, écrin d’un nouveau tissu social, a été inspiré par le marchand d’art Axel Vervoordt, qui en a fait sa base. C’est aussi là que le distributeur de tapis et moquettes design Avalnico a récemment déménagé ses bureaux, avec la complicité du spécialiste en mobilier Bulo. 

Alexis Melissas, directeur général d’Avalnico, explique la genèse de sa collaboration avec Bulo : « La marque iconique de moquette que nous distribuons s’appelle EGE, est danoise et existe depuis 1938. Quand j’ai repris Avalnico il y a 7 ans, notre renommée était essentielle­ment limitée au sec­teur de l’hôtellerie. L’usine danoise venait cependant d’acheter une ligne de production de dalles de moquette pour les bureaux, un marché qui nous était quasiment inconnu. Qui dit bureaux, dit Bulo, raison pour laquelle je me suis rapproché de Bulo, et nous collaborons librement depuis lors. Il était donc évident que je fasse appel à eux pour l’aménagement de mes nouveaux bureaux à Wijnegem. »

Blancheur, chaleur et touche féminine

D’une surface d’environ 220 mètres carrés, les nouveaux bureaux d’Avalnico sont situés au deuxième étage d’un bâtiment donnant sur les jardins d’Axel Vervoordt, près du canal. Quatre personnes y travaillent dans un open space central, épaulant leurs trois collègues sur la route. Deux plus petits espaces sont isolés par des parois vitrées, dont un aménagé tout spécialement pour la mère d’Alexis Melissas, Anne Vanderroost, initiatrice de l’activité au milieu des années 80. Stéphania Dolfo, business account manager chez Bulo, enchaîne : « Le bureau qu’Alexis voulait dédier à sa maman se distingue par son aspect plus chaleureux. Comme l’espace disponible est assez limité, un bureau aux formes organiques s’imposait. Le mobilier choisi est signé Nathalie Van Reeth, dont un bureau Rock de la série Senses, en poirier fumé pour un effet velours irrésistible. Avec ses formes arrondies, il offre une ambiance plus féminine. Il est complété par deux chaises visiteurs et une chaise de Vincent Van Duyzen. »

Le contraste avec le reste du plateau, plus froid, est assumé. Bureaux et chaises sont noirs. La blancheur des murs du sol n’est interrompue que par un objet de collection qui trône au-dessus de la photocopieuse. Le sol en époxy blanc sera quant à lui habillé de tapis EGE sous chaque unité de bureau, un tapis noir avec des motifs organiques blancs et bleu pétrole, pour faire jaillir de la couleur. Dans la salle de réunion, un tapis structuré avec des veines orange est utilisé pour ajouter de la couleur à l’espace. Le bénéfice acoustique qu’apporte les différents tapis n’est pas non plus à négliger dans un espace largement vitré.

Conjugaison de meubles et tapis durables

Tout le mobilier de l’open space, Bulo évidemment, est de seconde main. Alexis Melissas : « Quand j’ai découvert les locaux il a quelques mois, le mobilier était encore présent.  Il devait avoir 3 ou 4 ans et était dans un état impeccable, je l’ai donc racheté. La seule pièce qui n’était pas aménagée était le bureau de ma mère, ce qui nous laissait carte blanche. » Produire du mobilier durable, dans le sens premier du terme, est en effet inscrit dans l’ADN de Bulo et c’est aussi pour cela qu’il plaît autant en entreprises.

Les tapis EGE, qui sont de véritables œuvres d’art, ne sont pas en reste. Ils sont notamment fabriqués à partir de fibres provenant de filets de pêche abandonnés dans les océans.  Le backing des dalles de moquette est quant à lui fabriqué à partir de bouteilles en PVC usagées, ce qui permet de donner une seconde vie à ces matériaux, via le recyclage. La boucle est ainsi bouclée.