Production, livraison, réemploi. Tels sont les trois piliers sur lesquels Acterra fonde sa politique de développement durable. Les substrats du spécialiste de Nazareth sont produits de manière durable, livrés le plus efficacement possible, et reçoivent de préférence une seconde vie. « Via notre garantie take back, les clients savent que nous reprenons les substrats après 20 ans et que nous les réutilisons dans d’autres applications », déclare Bart Geerts, administrateur d’Acterra, qui produit notamment le gazon carrossable RevivA® et les substrats TerraViva®.
Qu’il s’agisse de grands projets de construction, de travaux de jardins ou de réaménagement d’espaces publics, le développement durable est aujourd’hui un paramètre indispensable qui peut être abordé de plusieurs manières. En tant que développeur et producteur de substrats de sols, Acterra est conscient de leur impact sur la planète, les animaux et les personnes.
« Je pense que la durabilité peut être liée au terme sud-africain ‘volhoudbaarheid’ ou durabilité dans le temps. Pendant combien de temps peut-on maintenir quelque chose ou le faire sans nuire à la planète, aux animaux et aux personnes ? Ce que nous enfouissons dans le sol aujourd’hui peut avoir un impact négatif pour les générations futures, et je ne veux pas qu’Acterra contribue à cela », explique Bart Geerts. « Voilà pourquoi le développement durable est au cœur de nos priorités, à trois niveaux : la production, la livraison et l’utilisation. »
« Au niveau de la production, nous utilisons 100% des ingrédients auxquels nous faisons appel », poursuit Bart Geerts. « Ce n’est pas toujours évident. Nous déployons également des techniques de production durables. Nous optimisons notre consommation d’énergie et nous produisons le plus efficacement possible en réalisant le plus de volume sous la forme la moins imposable. Au sein de la production, nous bannissons les granulats polluants. L’érosion biologique, chimique ou physique peut en effet provoquer l’effritement et risquer de contaminer l’eau potable précieuse, ce qu’il faut éviter. »
Acterra possède quatre sites de production répartis dans toute la Belgique. Bart Geerts : « Un choix conscient pour limiter nos trajets de livraison et servir nos clients du mieux possible. Nous travaillons continuellement à l’amélioration de ces processus. Le temps perdu ne se rachète pas. Le limiter au minimum est aussi une forme de durabilité. »
Avec notamment le programme RevivA®, Acterra veut encourager les pouvoirs locaux, les jardiniers et les horticulteurs à rendre les matières premières durables disponibles en vue d’un réemploi. Bart Geerts : « Nous renforçons ce stimulant avec notre garantie take back. Si nous fournissons un substrat pour plantes arborescentes, les clients pourront nous le retourner et 99% du matériau sera réutilisé dans d’autres applications. Acterra s’implique pour rendre l’ensemble de la chaîne la plus durable possible. »
La durabilité fait partie de l’ADN d’Acterra, même si cela nécessite des efforts. « Le grand défi est de récupérer les minéraux des substrats. Pour cela, il faut extraire la composante carbone et garder les minéraux plus purs. Un nouvel humus est ensuite ajouté en vue d’un réemploi. C’est un défi de taille, technique mais aussi légal car on crée de la nouvelle matière première à partir de déchets. Cela implique beaucoup de choses, mais c’est un devoir de jouer un rôle de pionnier dans l’histoire du développement durable », conclut Bart Geerts.