Jan De Nul Group utilise la pelle hydraulique Volvo JEC230 dans son centre de valorisation de Hulsdonk. C’est la première fois qu’une pelle hydraulique de ce type est exploitée sur des chantiers belges. Pour l’entrepreneur, c’est une nouvelle étape de franchie vers l’électrification de ses activités. Il aspire en effet à jouer un rôle de pionnier dans la transition vers les énergies renouvelables.
Jan De Nul teste la pelle pendant un mois grâce à son partenaire SMT Belgium, le distributeur officiel de Volvo Construction Equipment en Belgique et au Luxembourg, qui se prépare à déployer la machine à plus grande échelle sur le marché belge. Jan De Nul est ainsi le premier à tester la machine sur des chantiers belges. Dans la mesure du possible, la pelle sera rechargée par des panneaux solaires installés sur le site de Jan De Nul, et par de l’énergie verte locale provenant du réseau.
Sur le chantier de l’Île Princess Elisabeth à Vlissingen, l’entrepreneur travaille déjà avec une grue à câble électrique de la marque Sennebogen.
« Une pelle à câble est statique et consomme peu d’énergie par rapport à un engin mobile. Avec ce type d’engin, qui doit circuler et déplacer beaucoup de terre, c’est un tout autre défi. Mais chez Jan De Nul, nous croyons en la transition énergétique et nous sommes prêts à investir dans ce domaine. C’est pourquoi nous sommes heureux de nous lancer dans cette nouvelle aventure. », raconte Xander Vanderfaeillie, coordinateur technique des équipements de chantier chez Jan De Nul.
En 2022, Jan De Nul avait déjà été le premier à utiliser un bulldozer hybride sur des chantiers belges, sur le site de la centrale hydroélectrique de Coo, à l’époque. Depuis, l’entrepreneur travaille avec cinq de ces bulldozers, ainsi qu’avec des élévateurs à nacelle électriques. Au début de l’année, Jan De Nul a également commandé sa première drague hybride et a lancé un projet pilote avec un nouveau type de batterie, plus durable que les batteries au lithium habituelles.
Aujourd’hui, le parc automobile de Jan De Nul se compose de véhicules électriques à plus de 70 % et dispose de 600 bornes de recharge réparties sur différents sites. Les premiers essais avec des camions électriques sont en cours, mais en raison de l’autonomie limitée et de l’impact sur la charge utile, ce n’est pas si facile.
« Nous avons cartographié les émissions de NOX et de CO2 de l’ensemble de notre parc de machines et de véhicules, ce qui nous permet de commencer par décarboner les plus gros pollueurs. Jan De Nul ambitionne de réduire ses émissions de 40 % d’ici 2035. C’est un défi énorme, mais nous y travaillons petit à petit. », conclut Vanderfaeille.