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Armature en béton macrosynthétique pour une passerelle plus durable
Mandaté par l’Agentschap voor Maritieme Dienstverlening en Kust (MDK), Besix a entamé en mai la rénovation de la passerelle endommagée à Nieuport.

Armature en béton macrosynthétique pour une passerelle plus durable

À la suite d’une intervention des services d’incendie, la passerelle en bois le long du chenal du port de Nieuport a été gravement endommagée au cours de l’été 2023. Mandaté par l’Agentschap voor Maritieme Dienstverlening en Kust (MDK), Besix a entamé la rénovation de la zone endommagée en mai dernier. Une armature en fibres synthétiques d’Adfil, producteur de microfibres et de macrofibres, a été choisie pour la dalle et la poutre de rive en béton. « La quantité d’acier ainsi évitée est considérable. C’est donc une grande victoire pour l’environnement », déclare Steven Anseeuw, directeur des ventes techniques chez Adfil.

Les planches avaient fléchi ou s’étaient effondrées sur une distance de 200 mètres. Steven Anseeuw : « Comme la dalle de béton et la poutre de rive sont encore recouvertes de bois, il n’y avait pas d’exigences esthétiques. Mais en termes de durabilité, Besix a cherché une alternative à l’armature en acier. C’est surtout pour la poutre de rive en béton, qui doit seulement maintenir le garde-corps et soutenir la passerelle, qu’une grande quantité d’armature en acier a été fournie, soit environ 85 kg par m³. Cela s’explique par le fait que la largeur maximale des fissures dans le béton a été fixée à un niveau très bas afin de protéger l’acier de la poutre elle-même contre l’action chimique de l’environnement (sel de mer). Nous pouvons remplacer ces 85 kg d’acier par m³ par à peine 4 à 5 kg/m³ de macrofibres pour l’ensemble de la section. Un treillis d’armature était également prévu à l’origine pour la dalle. Il a été remplacé par 3 kg de fibres, à l’exception d’un petit filet d’acier aux deux extrémités. »

Une armature en fibres synthétiques d’Adfil, producteur de microfibres et macrofibres, a été choisie pour la dalle et la poutre de rive en béton.

Des avantages multiples

La passerelle est située dans un environnement agressif, à savoir à proximité de l’eau de mer et de l’air marin, ce qui peut avoir un effet négatif sur l’armature en acier et sur sa durée de vie. Steven Anseeuw : « S’il y a une fissure dans le béton, il y a un risque réel que l’armature en acier se corrode et que le béton pourrisse. Les fibres Adfil, en revanche, sont chimiquement inertes à 100%. Une fissure ou une déchirure dans le béton ne peut donc pas affecter l’armature. Les avantages sont donc multiples. Il y a l’impact environnemental qui est beaucoup plus faible en remplaçant l’acier, il y a le gain en termes de durée de vie car le risque de pourriture du béton est drastiquement réduit et il y a le gain financier de 5 kilogrammes de fibres contre 85 kilogrammes d’acier par m³. En outre, opter pour l’armature en fibres permet également de gagner du temps car les fibres sont déjà mélangées lors de la production du béton, ce qui facilite nettement le coulage sur site. »

Dans un souci de durabilité, une alternative à l’armature en acier a été recherchée, en particulier pour la poutre de rive en béton, qui doit seulement maintenir le garde-corps et soutenir la passerelle.

Durus Easyfinish

Les fibres Durus Easyfinish ont été utilisées pour la promenade à Nieuport. Ces macrofibres synthétiques en polypropylène d’Adfil ont révolutionné la construction en béton. Les macrofibres offrent des performances supérieures, des économies et des avantages en matière de santé et de sécurité pour les fournisseurs de béton, les entrepreneurs et les concepteurs. Durus EasyFinish est extrêmement facile à mettre en œuvre et à appliquer. L’armature est déjà mélangée prête à l’emploi au béton ou peut être ajoutée sur le chantier. C’est un grand avantage par rapport aux filets d’armature, qui peuvent être mal placés. Les fibres sont inertes, ne sont pas soumises à l’alcalinité du béton et à l’humidité, et sont donc 100% inoxydables. Cela garantit une longue durée de vie. Durus EasyFinish nécessite également beaucoup moins d’espace de stockage que les armatures en acier et élimine le risque de blessures par trébuchement, chute et coupure, comme c’est le cas avec les filets d’armature en acier. Les fibres sont approuvées par l’ATG et sont généralement déjà mélangées dans la centrale, de sorte que le béton arrive sur le chantier certifié par BENOR et avec la garantie d’un dosage Adfil correct.

Le rôle d’Adfil ne se limite pas à celui de simple fournisseur. « Nous assistons l’entrepreneur sur le plan technique si nécessaire. Des défis peuvent toujours survenir au cours des travaux d’exécution. Cela a d’ailleurs été le cas pour ce projet. Les vents violents qui soufflaient sur le chantier au bord de l’eau ont provoqué une perte d’humidité très importante dans le béton après le décoffrage. Cette énorme perte d’humidité exerce une contrainte sur le béton, ce qui favorise le retrait et la fissuration. C’est donc à nous de faire comprendre qu’il est très important de pulvériser une cure immédiatement après le décoffrage, afin d’empêcher l’humidité de s’échapper. Ainsi, même pendant les travaux, Adfil met tout en œuvre pour être un partenaire solide. »

Et de plus en plus d’entrepreneurs et de maîtres d’ouvrage se tournent vers Adfil. « L’environnement et la durabilité deviennent de plus en plus une priorité. Nous le constatons également chez nos partenaires. À cet égard, je suis convaincu que nous avons entre les mains l’armature du futur », conclut Steven Anseeuw.  

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