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Des façades optimisées conciliant exigences esthétiques et fonctionnelles
Les tours et le volume intermédiaire sont dotés d’un système de cadres. Le rez-de-chaussée et la zone des bureaux privés sont équipés de murs-rideaux classiques.

Des façades optimisées conciliant exigences esthétiques et fonctionnelles

Allier allure architecturale, contraintes techniques, ambitions circulaires et directives budgétaires : tel était le défi pour les façadiers lors de la réalisation du complexe ZIN. Un défi parfaitement relevé par le Groupe Kyotec, spécialiste des projets nécessitant une ingénierie de pointe, qui a joué ici « à domicile », à seulement 200 mètres de son siège. Les tours, le volume intermédiaire et la zone des bureaux privés ont tous été dotés de magnifiques façades, répondant aux nombreuses exigences techniques et très appréciées pour leur esthétique.

Qui dit conception, production et installation de façades architecturales dit Kyotec Group. Spécialiste des systèmes de façades (en verre notam­ment) pour des projets principale­ment non résidentiels, cette entre­prise de renommée inter­nationale est un acteur incontour­nable du quartier Nord de Bruxelles. Sa participation au très attendu projet ZIN n’a donc rien de surprenant. « De l’étude à la pose, nous avons réalisé toutes les façades vitrées de A à Z, à l’exception de celles de la serre. Nous avons travaillé à partir du concept architec­tural et, après quelques ajustements et optimisations, l’avons décliné en solutions de façades adaptées, réalisables et conformes aux exigences », explique Bram Branckaerts, directeur national de Kyotec Belgium.

Les éléments de cadre double hauteur du volume intermédiaire intègrent au total 2250 panneaux photovoltaïques, assemblés et câblés directement sur le chantier.

Des défis à la pelle

« Pour les tours et le volume inter­médiaire, nous avons opté pour un système de cadres (5600 éléments au total). Le rez-de-chaussée et la zone des bureaux privés, quant à eux, sont équipés de murs-rideaux classiques (10 000 m² en tout). Nous avons également installé un revêtement en cassettes aux étages supérieurs », précise Bram Branckaerts. « Les défis n’ont pas manqué. Le volume intermédiaire est équipé d’éléments de cadre double hauteur, les plus grands mesurant 9 x 2 mètres. Leur production, leur livraison et leur installation n’ont pas été simples. Les éléments de cadre des tours ont été fabriqués dans nos ateliers au Portugal, mais ceux du volume intermédiaire ont été confiés à un partenaire belge, avec un suivi quotidien assuré par notre responsable qualité. Par ailleurs, 2250 panneaux photovoltaïques y ont été intégrés, assemblés et câblés directement sur le chantier. L’installation de ces cellules photovoltaïques sur place a été un véritable défi, tout comme le raccordement des systèmes de protection solaire automatisée pour les bureaux au système de gestion du bâtiment. Malgré tout, l’installation des façades s’est déroulée sans accroc, à raison de deux étages toutes les trois semaines. »

Un travail titanesque pour un certificat C2C

La complexité a été le fil conducteur du projet ZIN pour toutes les parties impliquées, Kyotec Group inclus. « La configuration fonctionnelle en strates du complexe a fait de l’acoustique un paramètre crucial. Par exemple, le bruit des protections solaires électriques des bureaux dans les tours ne devait pas être perçu dans les espaces résidentiels et hôteliers situés au-dessus et en dessous. Nous avons donc conçu des ressorts spéciaux pour assurer leur découplage acoustique. Pour des performances thermiques optimales, nous avons opté pour du triple vitrage, tout en garantissant une luminosité naturelle maximale. Les ambitions circulaires ont également joué un rôle essentiel. Nous les avons pleinement intégrées et sommes devenus le premier façadier à obtenir un certificat C2C pour un système de façade complet. Ce fut un travail titanesque, impliquant une cinquantaine de fournisseurs et de nombreux sites de production. Ce parcours intensif mais enrichissant nous a encouragés à aller plus loin dans nos efforts en matière de durabilité. Depuis le projet ZIN, nous avons recruté un ingénieur spécialiste en  bas carbone et, pour chaque nouveau projet, nous proposons désormais deux devis : l’un conforme au cahier des charges et l’autre en version « low carbon ». Les retombées seront donc bénéfiques à long terme, y compris pour la qualité de vie globale. Nos bureaux étant à seulement 200 mètres, nous bénéficierons nous aussi de l’impact positif de la nouvelle dynamique insufflée par le projet ZIN dans le quartier », conclut Bram Branckaerts.  

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