Le complexe résidentiel des Goujons, à Anderlecht, est au cœur d’un vaste rénovation. En charge du chantier en association avec Louis De Waele, l’entrepreneur liégeois FRANKI y démontre l’étendue de ses compétences : construction de nouveaux balcons, isolation des façades, installation de nouveaux châssis en bois, ventilation, … Autant de missions menées à bien dans des conditions de travail parfois difficiles, notamment grâce à une collaboration parfaite avec les acteurs impliqués.
En premier lieu, les équipes de FRANKI se sont attelées à la démolition des balcons existants, parfois en piteux état, pour faire place à de nouveaux, comme l’explique Frédéric Rolin, chef de chantier sur le projet Goujons : « Tout d’abord, nous avons procédé au disquage des anciens balcons, dont plus de la moitié étaient inutilisables. Ils étaient aussi fortement carbonés à cause de la pollution. Nous avons ensuite pu monter les nouveaux balcons, avant de nous tourner vers l’isolation de la façade, et l’installation de nouveaux châssis en bois, posés au-dessus des anciens ».
L’entrepreneur s’est ensuite penché sur les interventions à l’intérieur du bâtiment : « Nous étions également chargé de démonter les châssis intérieurs, avant d’installer de nouvelles tablettes de fenêtre. Le programme, très varié, comprend aussi la rénovation des salles de bain et de leurs circuits de ventilation. Ce projet est une occasion parfaite de démontrer notre polyvalence et notre savoir-faire dans différents domaines », ajoute-t-il.
La rénovation des Goujons étant menée en site occupé, les exigences principales du maître d’ouvrage était de limiter autant que possible les désagréments pour les occupants, tout en respectant les mesures de sécurité et d’évacuation, et ce durant tout la durée du chantier.
Les interventions lourdes sur l’extérieur du bâtiment ont nécessité un imposant protocole de sécurité. Le disquage des balcons et surtout des corniches en béton, de 60 cm de largeur pour 30 d’épaisseur, devait se faire par grue, et a été réalisé en trois phases, pour pouvoir mettre en place des mesures de sécurisation et de protection nécessaires. « Chaque phase débutait par l’installation de plateformes Alimak, pour préparer la pose des consoles des balcons et accrocher une ligne de vie tout autour du bâtiment. Pendant la majeure partie du chantier, les hommes ont travaillé avec un harnais et accrochés à cette façade via la ligne de vie », détaille le chef de chantier.
L’entrepreneur a aussi dû composer avec un manque d’informations quant à la structure des balcons existants : « Nous ne disposions que de très peu de plans d’origine du bâtiment, construit en 1970. Nous avons donc dû réaliser de nombreux sondages pour comprendre la structure du bâtiment et permettre la pose des consoles de soutien en toute sécurité, en prévision de l’installation des nouveaux balcons ». Durant celle-ci, les équipes de FRANKI ont constaté que le bâtiment n’était pas parfaitement droit : le poids des balcons d’angle sur les ancrages s’est révélé trop important, ce qui a ralenti cette phase des travaux. « De plus, par souci esthétique, l’équipe de conception ne voulait pas de colonne aux angles du bâtiment, ce qui a également compliqué le travail des ingénieurs », ajoute-t-il.
Le chef de chantier a tenu à souligner la bonne entente entre les différents acteurs du projet, et la flexibilité du maître d’ouvrage, le Foyer Anderlechtois, et des deux bureaux d’architectes, Karbon Architecture et TVK, et ce même lors d’imprévus : « Durant le chantier, deux entreprises impliquées, dont le producteur de balcons, se sont déclarées en faillite. Cela a bien sûr entraîné des conséquences négatives sur le planning, parce que nous avons dû trouver des alternatives en cours de route, ce à quoi nos partenaires ont été très compréhensifs ».
FRANKI a mené ce chantier en association momentanée avec l’entrepreneur Louis De Waele, une collaboration marquée par un aspect humain fort. « Le courant est bien passé entre nos équipes et entre les responsables de chantier respectifs. De même, la cohabitation entre nos hommes et les résidents, très compliquée au début du chantier, a évolué très rapidement vers une relation de respect mutuel, ce qui a évidemment été une grande source de satisfaction pour FRANKI », conclut Frédéric Rolin.